mardi 24 juillet 2012

Une partie de toi s'est envolée de moi, une partie de toi s'est arrachée à moi, inutile de gémir, pas la peine de blémir, la douleur incroyable, je l'ai apprivoisée.
Lorsque mes yeux se ferment, même s'ils pleurent un peu, j'ai ton image en moi, ta chaleur et tes mots. Ce qui me manque le plus, la douceur de ta peau, son parfum et ta voix. J'aimerais retourner le temps, repasser à travers, te cher...cher dans les draps de ta naissance, dans les rondeurs de mon ventre. Te regarder grandir, avec plus d'attention, avec plus de saveur, avec plus d'émotions. Apprécier chaque instant, m'en imprégner jusqu'au sang, et ne jamais te perdre, contre vents et marées, te garder à jamais. Mes bras tremblent, mes yeux pleurent, mon coeur se soulève et par endroit se déchire, mais il est solide. Je tiendr...ai jusqu'au bout, pour l'amour de ton frère, pour l'amour de ta soeur et de tous ceux qui m'aiment. Mais j'aimerais souvent franchir les roches, tomber dans le froid de la mer, dans le bleu des embruns qui portent ton parfum. Te retrouver sirène et magicienne, qui transforme la mer en souvenir de toi. Tu es en moi, je ne peux pas dire mieux, le ciel me le dit, la lune me le répète souvent. Cette boule dans ma gorge étouffe mes pensées, je vais m'arrêter là, et ne penser qu'à toi. En cette journée où ta vie a fini de réchauffer la terre, d'illuminer le monde, d'embellir ma vie, je vais me recueillir et libérer mes larmes. Embrasser la mer qui te garde en son sein, m'allonger sur les roches et regarder le ciel. Tu me regardes aussi car je sens tes sourires ... j'arrête de pleurer, je continue de t'aimer. A la folie pour la vie, ma petite Stéphanie. ♥